Fonctionnement et anatomie des muscles
Ils constituent ton corps, te permettent d’effectuer chacun de tes mouvements et contribuent significativement au bon fonctionnement de ton métabolisme – oui, nous parlons ici de tes muscles. Dans cet article, nous allons te révéler l’anatomie des muscles et leur rôle durant l’entraînement et au quotidien.
Qu’est-ce qu’un muscle ?
Les muscles ne servent qu’à soulever les haltères durant une séance de musculation ? Faux ! Sans eux, on ne pourrait même pas vivre ! En effet, ton cœur est également un muscle. Que ce soit manger, respirer, rire ou tout simplement tenir ton corps droit, tes muscles endossent de nombreuses fonctions.
Près de deux tiers de tes muscles peuvent être contrôlés volontairement. Les autres s’activent par réflexe ou fonctionnent automatiquement. Ils sont aussi bien responsables de tes mouvements actifs que du bon fonctionnement de tes fonctions corporelles internes, telles que les battements de ton cœur. Mais qu’est-ce qu’un muscle exactement ?
Les muscles sont des organes « contractiles » du corps humain. En d’autres termes, ils sont en mesure de se raccourcir ou de se contracter et de se relâcher1. Si tu regardes tes muscles à l’aide d’un microscope, tu remarqueras des différences dans la structure de leur surface. Ainsi, certains muscles ont des striations transversales et d’autres pas.
Petit conseil : que tu veuilles développer davantage tes muscles, les préserver ou simplement garder la forme, tu dois couvrir tes besoins quotidiens en protéines. Le ministère de la Santé conseille de consommer chaque jour au moins 0,8 g de protéines par kilo de poids corporel. Si tu fais beaucoup de sport, nous te recommandons 1,5 à 2 g de protéines par kilo de poids corporel. Et si tu ne parviens pas à atteindre ton quota via l’alimentation, essaie donc nos shakes de Protéine Whey. Ils sont pratiques et délicieux, et renferment 23 g par portion.
Les muscles à striations transversales
Les muscles à striations transversales enveloppent les muscles squelettiques et cardiaques. Les muscles squelettiques sont responsables des mouvements du corps. Tu peux les contrôler volontairement. Par exemple, si tu veux fléchir ton bras, tu « ordonnes » à ton biceps de se contracter. Tu peux donc le travailler de manière ciblée durant l’entraînement mais aussi t’en servir au quotidien pour saisir des objets.
Tes muscles cardiaques comprennent à la fois des muscles lisses et des muscles squelettiques. Ils sont constamment en action et ne se fatiguent pas. Ils veillent ainsi à ce que ton cœur ne s’arrête pas. Tu ne peux pas les contracter volontairement, cependant, certains stimuli de ton environnement peuvent avoir des répercussions sur ton rythme cardiaque. Ton cœur bat plus vite lorsque tu as peur ou que tu es agité, et ralentit lorsque tu es détendu ou que tu dors.
Les muscles lisses
Comme leur nom l’indique, les muscles lisses ne possèdent aucune striation transversale. Parmi eux, on retrouve tes organes internes, tels que les intestins et l’estomac, et les fessiers. Tu ne peux pas contrôler volontairement tes muscles lisses, ils sont supervisés par le système nerveux autonome. Ce dernier fait partie du système nerveux qui échappe généralement à tout contrôle arbitraire. Ainsi, la digestion, les processus métaboliques et la respiration sont également gérés par le système nerveux autonome2.
Fait secondaire : les muscles les plus puissants du corps sont les muscles masticateurs. Pour leur taille, ils sont particulièrement puissants ! La force de morsure de tes muscles masticateurs est de 80 kg, tandis que celle du loup est de 60 kg3. Ce n’est pas si mal, n’est-ce pas ?
Quels sont les différents muscles du corps humain ?
D’après toi, combien l’être humain possède-t-il de muscles ? Plus de 650 ! Selon la disposition des fibres ou des cellules musculaires, les différentes formes de muscles et l’implication des articulations lors de la contraction ou du raccourcissement d’un muscle, on distingue différents types de muscles.
Ainsi, tu possèdes des muscles fusiformes et penniformes. Dans le premier cas, les fibres sont parallèles. Et pour les muscles penniformes, les fibres sont obliques.
Les muscles fusiformes peuvent se contracter bien davantage que les penniformes. C’est pourquoi on les retrouve dans les zones où des mouvements rapides et amples sont nécessaires. Par exemple dans tes biceps et tes triceps. Les muscles penniformes se situent là où l’on effectue des mouvements petits mais puissants. Par exemple dans ton grand dorsal4.
Par ailleurs, les muscles penniformes peuvent avoir plusieurs configurations. On retrouve ainsi les simples pennés et les bipennés. À l’inverse, les fusiformes peuvent avoir un chef, deux chefs (biceps), trois chefs (triceps) ou quatre chefs (cuisses).
On peut également distinguer les muscles digastriques (deux ventres) et polygastriques (plusieurs ventres). Ainsi, ton muscle grand droit est polygastrique puisqu’il est divisé en six segments. C’est la raison pour laquelle ton six pack est visible lorsque ton taux de graisse corporelle est faible.
Anatomie des muscles : comment sont-ils faits ?
Regardons de plus près la structure de tes muscles squelettiques, tels que tes biceps ou tes cuisses. Un muscle squelettique se compose en règle générale d’un ventre musculaire et de tendons. Les tendons permettent de fixer les muscles sur les os. Les extrémités du muscle sont appelées insertion et origine.
L’origine est l’extrémité qui se trouve près de ton tronc. Prenons l’exemple de ton biceps. Il s’agit d’un grand muscle épais du haut de ton bras et il est composé des deux chefs. Son origine se situe sur l’os de ton omoplate et est ainsi proche du centre de ton corps. L’insertion est l’extrémité qui se situe le plus loin de ton tronc. Ainsi, l’insertion de ton biceps se trouve sur l’os de ton avant-bras4.
Les muscles squelettiques sont enveloppés de tissus conjonctifs, les fascias. Ces derniers séparent les muscles les uns des autres, servent à transférer la force, contribuent à la mobilité, pour ne citer que quelques fonctions. Le muscle lui-même est composé de faisceaux musculaires. Ces derniers sont quant à eux constitués de nombreuses fibres et cellules musculaires4.
Une fibre musculaire se divise elle-même en d’autres éléments que l’on appelle des myofibrilles. Et si l’on regarde une myofibrille de plus près, on peut apercevoir un motif régulier. Elle est composée d’une succession de sarcomères.
Le sarcomère est la plus petite unité de base d’un muscle capable de se contracter et est constitué de filaments de myosine plus épais et de filaments d’actine plus fins. Ces éléments jouent un rôle essentiel dans la contraction d’un muscle. Les sarcomères sont séparés les uns des autres par des stries Z4.
Fait secondaire : le savais-tu ? Tes muscles te maintiennent au chaud ! Près de 85 % de la chaleur corporelle est générée par les muscles. Les frissons de froid ne sont rien d’autre que de courtes contractions musculaires qui, ce faisant, génèrent de la chaleur5.
Par ailleurs, on distingue trois types de fibres musculaires : les fibres à contraction lente (de type I) et les fibres à contraction rapide (de type II), qui se divisent à leur tour en fibres de type II a et de type II b. Comme leur nom l’indique, elles se contractent à des vitesses différentes. De plus, les fibres musculaires à contraction lente renferment plus de mitochondries que les fibres à contraction rapide. Les mitochondries, ce sont les « centrales énergétiques » de tes cellules musculaires. C’est là que la graisse et le glucose sont transformés en énergie.
Selon l’activité pratiquée, on n’utilise pas les mêmes types de fibres. Ainsi, les sports d’endurance, comme le marathon, sollicitent les fibres musculaires de type I. Pour la musculation ou les sprints, qui nécessitent des mouvements rapides, explosifs et puissants, ce sont les fibres musculaires de type II qui entrent en jeu.
Comment travaillent les muscles ?
La principale mission de tes muscles consiste à se contracter. Que ce soit au quotidien ou pendant l’entraînement, tes muscles se contractent à chacun de tes mouvements. La contraction est un processus complexe qui est déclenché par une stimulation électrique. Et ce sont les motoneurones qui sont responsables de ce phénomène. Leurs corps cellulaires se trouvent dans le tronc cérébral ou dans la moelle épinière, alors que leurs terminaisons s’étendent jusqu’aux fibres musculaires.
Le nerf et les fibres musculaires correspondantes sont désignées comme des unités motrices. Les motoneurones envoient un signal à ces fibres musculaires afin d’effectuer un mouvement. Par conséquent, le muscle se contracte6.
Lorsque tu fléchis ton bras par exemple, ton biceps se contracte et sa structure filamentaire se raccourcit. Il s’agit-là de la myosine et de l’actine, qui sont des structures cellulaires filiformes et, plus précisément, des protéines se trouvant dans des sarcomères. Ensemble, elles forment près de 55 % des protéines des muscles squelettiques5.
Notre conseil : comme tu peux le voir, les protéines sont les composants de base de tes muscles ! Alors n’oublie pas d’en consommer suffisamment grâce à une alimentation équilibrée afin d’approvisionner tes muscles. Lorsque le temps presse, une délicieuse barre protéinée peut également t’apporter une dose de protéines supplémentaires. Et il en existe aussi des vegan ! Intéressé ? Si oui, goûte donc nos Protein Bar Vegan !
Lors d’une contraction, l’actine, qui se trouve au niveau de la strie Z, est tractée vers le centre du sarcomère. Grâce à l’influx nerveux, les têtes de la myosine entrent en contact avec l’actine. Elles se fixent sur l’actine et la tractent vers le centre. Par conséquent, les stries Z se rapprochent, les sarcomères se raccourcissent et, par la même occasion, les muscles aussi5.
Après le premier « tirage », le sarcomère se raccourcit de seulement 1 %. Les têtes de myosine lâchent alors prise et se fixent à nouveau pour continuer à tracter les filaments d’actine vers le milieu. Lors d’une contraction musculaire maximale, ce processus peut être répété jusqu’à 50 fois4.
Pour que les muscles puissent se contracter, il est également nécessaire de leur apporter de l’énergie sous forme d’adénosine triphosphate (ATP). L’ATP est fabriquée dans l’organisme à partir de différents combustibles, par exemple les acides gras ou les glucides, et dégradée lors d’un effort physique. Par conséquent, cela libère de l’énergie. (4) Alors n’oublie pas de manger équilibré et d’apporter à tes muscles suffisamment d’énergie.
Anatomie des muscles : notre conclusion
- Ce sont tes muscles qui te permettent d’effectuer des mouvements. Ils génèrent de la chaleur et veillent au bon fonctionnement de tes fonctions corporelles internes.
- Il existe deux types de tissus musculaires : les muscles lisses et les muscles à striations transversales. Les muscles cardiaques sont composés de ces deux éléments et ne peuvent pas se fatiguer.
- Tes muscles squelettiques comportent des faisceaux musculaires qui sont eux-mêmes composés de cellules musculaires. Une cellule musculaire se divise en de nombreuses myofibrilles.
- La myosine et l’actine sont des protéines que l’on retrouve dans un sarcomère. Lors de la contraction d’un muscle, la myosine et l’actine entrent en contact ce qui permet ainsi de raccourcir le sarcomère.
- Pour qu’un muscle se contracte, il est essentiel de lui fournir de l’énergie sous forme d’ATP.
- Selon que les fibres du muscle sont parallèles ou obliques, on distingue les muscles fusiformes et les muscles penniformes.
Sources de l’article
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- 1https://flexikon.doccheck.com/de/Muskel?utm_source=www.doccheck.flexikon&utm_medium=web&utm_campaign=DC%2BSearch↩
- 2https://flexikon.doccheck.com/de/Vegetatives_Nervensystem↩
- 3https://www.kzvbw.de/site/service/patientenservice/patienteninfos/kaumuskeln↩
- 4Gehrke T. (2009): Sportanatomie. Rowohlt Taschenbuch Verlag.↩
- 5Pürzel A. (2015): Funktionelle Anatomie. Intelligent Strength GmbH.↩
- 6https://flexikon.doccheck.com/de/Alpha-Motoneuron↩