Doit-on vraiment ressentir des brûlures musculaires pour que l’entraînement soit efficace ?
3 min
©Ridofranz
S’entraîner jusqu’à ce que ça brûle ? C’est le mot d’ordre dans de nombreuses salles de sport. Tu dois fatiguer tes muscles jusqu’à ce qu’ils te fassent mal. Pour beaucoup d’athlètes, l’entraînement n’est vraiment efficace qu’à cette condition. Mais est-ce réellement le cas ? La sensation d’avoir les muscles qui brûlent est-elle une condition préalable pour développer les muscles ?
Une chose est sûre : plus ton entraînement est dur, plus la régénération est importante. Et tu peux la stimuler en fournissant à ton corps tous les nutriments essentiels, comme ceux que contiennent nos Recovery Aminos. To allié post-entraînement dans les heures qui suivent ta séance de sport !
Pourquoi l’entraînement engendre-t-il des sensations de brûlures musculaires ?
Quiconque a déjà pratiqué un sport connaît à coup sûr ces brûlures. Elles s’installent rapidement, en particulier après une longue pause pendant l’entraînement ou lors de nouveaux exercices. Tu auras des difficultés à maintenir une posture ou à reproduire correctement le dernier enchaînement parce que le muscle que tu travailles est tellement épuisé qu’il est en feu.
Mais d’où provient cette douleur lancinante ? La cause réside dans le lactate, le sel de l’acide lactique que le corps fabrique lors de la production d’énergie. Plus l’entraînement est intensif, plus vite nous sommes essoufflés. Si l’oxygène inhalé est insuffisant, le corps bascule sur le métabolisme anaérobie , ce qui signifie qu’il libère plus de lactate qu’il n’en élimine. Et cet excès de lactate conduit finalement à une hyperacidité, que nous percevons comme une brûlure musculaire.
Tu souhaites approfondir le sujet ? Alors, poursuis ta lecture ici : Métabolisme énergétique musculaire : tout ce que tu dois savoir pour ta prochaine séance d’entraînement
Quelle est la différence entre les muscles qui brûlent et les courbatures ?
En ressentant une brûlure musculaire pendant un entraînement, beaucoup pensent être bons pour avoir des courbatures tant redoutées. Mais une hyperacidité des muscles peut également survenir indépendamment d’un muscle « courbaturé » et témoigne d’un épuisement maximal.
Pour les courbatures, en revanche, il s’agit de déchirures dans le tissu musculaire. Les cellules affectées meurent puis se reconstruisent, engendrant un processus qui peut être douloureux. Cependant, ce travail de réparation n’a pas lieu pendant l’entraînement, mais seulement après, notamment lors de la régénération.
La spécialiste en matière de régénération est notre L-glutamine. Elle accompagne les processus de réparation de l’organisme et peut s’avérer particulièrement bénéfique après des séances de sport intensives.
Les sensations de brûlures musculaires sont-elles ou non bénéfiques lors d’un entraînement ?
Avoir les muscles qui brûlent n’est ni bon ni mauvais. La survenue d’une hyperacidité dépend de ton niveau d’entraînement, de l’intensité de l’effort et de la régularité avec laquelle tu répètes les exercices. Lorsque tu retournes à la salle de sport après un long moment ou que tu commences un nouveau programme d’entraînement, la brûlure musculaire est généralement systématique. En revanche, plus les muscles sont habitués à être stimulés, moins la brûlure musculaire lors d’un entraînement est probable. Et plus ton niveau est avancé, plus ton seuil anaérobie est élevé. Il s’agit de la zone à partir de laquelle ton corps ne peut plus éliminer le lactate et augmente la concentration d’acides dans les muscles.
Comment savoir si ton entraînement a été efficace ?
Évidemment, tu ne dois pas nécessairement ressentir de brûlure musculaire pendant l’entraînement. Une séance peut également être efficace sans ressentir de douleur. Rappelle-toi que la douleur ne doit jamais accompagner tes entraînements, car elle te signale toujours que tu devrais arrêter.
En principe, les muscles deviennent plus performants et plus forts sans la sensation de brûlure bien connue. Mais un muscle doit aussi être entraîné jusqu’à l’épuisement pour provoquer l’hypertrophie et être amené à se développer. Seul l’état de fatigue permet au corps de commencer à stocker plus de structures protéiques dans le tissu musculaire et le faire grossir.
En même temps, la fatigue musculaire, que nous ressentons souvent comme une sensation de brûlure, n’est pas une garantie de croissance musculaire. D’autres éléments comme une alimentation riche en protéines y participent aussi.
Tu ne devrais donc pas mesurer l’efficacité de ton entraînement en fonction de l’intensité de tes brûlures musculaires. Note plutôt tes progrès et observe comment tes valeurs changent au cours du temps. Tes performances augmentent ? Alors, tu es sur la bonne voie !
Pour aller plus loin avec foodspring :
- Transformer les graisses en muscle, c’est possible ?
- Connexion neuromusculaire : la clé de la réussite pour une croissance musculaire maximale
- Découvre nos astuces pour éviter les points de côté
- Plus de performance au sport grâce à l’entraînement de la mobilité
Sources de l’article
Notre équipe de rédaction foodspring est une équipe de spécialistes en nutrition et en sport. Nous nous basons sur des études scientifiques pour étoffer chacun de nos articles. Si tu souhaites en savoir plus, n’hésite pas à lire notre politique éditoriale.
